Infobésité : ou la surcharge d’information pour nos esprits

L’expression « infobésité » désigne l’excès d’informations qui est caractéristique de l’ère du digital. Avec les ordinateurs, les smartphones, les tablettes… nous sommes bombardés d’informations sans arrêt. Comment s’y retrouver ? Comment réussir à faire la part des choses et ne pas se laisser submerger ? Car notre cerveau n’est pas fait pour digérer toutes ces informations.

Une autre pandémie

La multiplication des médias et des plateformes nous y donnant accès a contribué à cette amplification de l’information. Beaucoup plus facile d’accès, il ne faut que très peu de connaissances pour savoir se servir d’un outil informatique comparé au passé. La démocratisation de ces derniers a engendré une augmentation du nombre d’internautes et donc de contenus publiables.

Le nombre d’informations disponibles en ligne a donc vite rattrapé notre capacité à traiter ces informations alors que le but premier d’une information est d’éclaircir un point dans l’esprit du lecteur. Pour les médias eux-mêmes, se démarquer est de plus en plus compliqué. Le risque étant d’avoir recours à des méthodes douteuses pour attirer plus de clients : titres mensongers, exagération des faits, martèlement de certains sujets plus que d’autres car ils marchent mieux, etc.

Comment y faire face ?

La régulation de contenu fait au niveau étatique est une idée. Le législatif envisage plusieurs pistes entre forcer les plateformes à se responsabiliser, contrôler les algorithmes et les réseaux sociaux contre les « fake news », etc.

Mais là où le plus gros défi se joue est pour les internautes eux-mêmes, à la maison et au travail. Savoir se modérer soi-même en ayant conscience des dangers que l’infobésité comporte est un premier pas important. Il existe même des applications destinées à réguler le temps de connexion de l’internaute qui l’installerait sur son smartphone ; ou des extensions sur les navigateurs pour faire la même chose.

Chez EDAF on sait à quel point il est important de déconnecter, même pendant le travail. Avec sa devise « fun & serious » la startup alsacienne vise l’équilibre entre professionnalisme avec bien-être, tout en restant efficace.