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Inflation en France : 5,4% sur un an en juin

Date de parution :

19 mai 2022

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Auteur de la publication :

Pôle Com'

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Temps de lecture :

2 minutes

Une étude publiée par l’INSEE indique une inflation en France de 5,4 % sur un an en juin. La hausse des prix va continuer d’augmenter et va peser sur le portefeuille des Français. La confiance des ménages et leur pouvoir d’achat va prendre un sacré coup, laissant présager une croissance du PIB modeste de 0,25 % au second trimestre.

Une conjoncture dans le rouge  

Après un recul de 1,3 %, il est anticipé que la consommation va rebondir très légèrement au second trimestre. De fait, une stagflation n’est donc pas à craindre alors que l’attention reste focalisée sur l’inflation actuelle.

L’INSEE avance également le fait que les répercussions sur les prix à la consommation vont continuer à se faire sentir et vont même très certainement empirer dans les prochains mois.

Le pouvoir d’achat des ménages est ainsi en baisse. Les prix de l’alimentaire et de l’énergie sont les plus grands responsables. Avec respectivement une hausse attendue de 6,3 % en juin et une hausse globale des prix toujours élevée (+26 %). Faute à ces chiffres, le pouvoir d’achat des Français va probablement fléchir de 0,5 % au second trimestre.

Entre autres choses, l’INSEE précise que l’indemnité inflation et le bouclier tarifaire, tous deux mis en place par le gouvernement, ont permis d’éviter que l’inflation en France ne dépasse déjà les 7 %.

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Une situation précaire

La guerre en Ukraine et les restrictions sanitaires de Chine pèsent toutes deux sur les approvisionnements et par conséquent sur les prix.

Si l’inflation en France était de 4,8 % en avril et atteint donc 5,4 % en juin, elle demeure inférieure à la zone euro qui enregistre une inflation de 7,4 %. Certes, on n’avait pas connu une telle inflation en France depuis les années 80 mais l’Hexagone reste donc bien en deçà des taux qu’affichent ses voisins européens.

Le gouvernement va ainsi essayer de pallier cette envolée en proposant un chèque alimentaire selon son projet de loi de finances rectificatif. Le but est de minimiser les tensions sociales et de soutenir la consommation. Avec ces mesures, le gouvernement essaye d’endiguer au second trimestre le mauvais résultat du premier qui affichait déjà une baisse de 1,3 %.